Une forte demande d’escortes mineures afflue

À l’heure actuelle où une jeune fille de 16 ans peut se prostituer librement en Suisse, la demande concernant les escortes mineures est en constante augmentation. Si ce type de demande est explosif, elle n’en inquiète pas moins les patronnes des agences ainsi que les policiers de la brigade des mœurs.

 

De plus en plus de jeunes mineures dans le métier

La patronne d’une agence genevoise d’escort girl s’inquiète quant à l’expansion de la prostitution des mineurs ainsi que la demande croissante venant des clients. Linda, la responsable de l’agence Essentiel Escort Service a dénoncé l’appel d’un client qui lui disait qu’il était prêt à mettre le prix fort pour une adolescente de 16 ans. Apparemment, ce serait loin d’être le premier. Le patron de l’agence Félines appuie également cet état de fait en confirmant que la demande existe, mais que pour le moment elle n’intéresse pas énormément les Romands. Bon nombre de jeunes filles de cet âge demandent fréquemment à intégrer l’établissement de Linda. Si se prostituer dès l’âge de 16 ans est légal en Suisse, c’est uniquement pour protéger les jeunes filles qui le feraient de toute manière, avec ou sans l’accord des autorités et de l’État. Les adolescentes qui essayent d’intégrer les agences d’escort girl tentent le plus souvent de mentir sur leur âge.

 

La prostitution des teenagers de 16 ans légalisée

Le marché des très jeunes escort girl existe bel et bien en Suisse alémanique. Prenons l’exemple de l’agence Teeny-Escort, dans la ville de Zurich. Cette dernière se spécialise dans les jeunes filles de 16 à 21 ans, en prônant le slogan « Les plus jeunes callgirls du monde ! ». Cependant, le patron affirme qu’il ne cherche pas pour autant à développer cette tendance et qu’ils n’ont qu’une seule travailleuse de 16 ans dans l’établissement. Bien que pointée du doigt, cette agence n’a pas à craindre les foudres des autorités. En effet, le fait de se prostituer à 16 ans est parfaitement légal en Suisse, aussi ces adolescentes n’ont nullement besoin de craindre la justice. Néanmoins, aucune d’elles n’est encore inscrite à la brigade des mœurs. Dans le cas contraire, ces derniers prendraient des mesures appropriées selon le porte-parole de la police, Patrick Pulh.