Souvent utilisé pour alléger une douleur éphémère, le paracétamol se vend comme des petits pains. En effet, il est facile d’accès et ne présente pas à première vue de risques. Néanmoins, depuis un certain temps, de nombreuses recherches ont démontré que ce palliatif s’avère être une solution dangereuse. Pour soulever vos doutes, voici quelques renseignements concernant ce remède.
L’emploi et la posologie du paracétamol
En général, pour traiter les algies légères, on a souvent recours au paracétamol. Il est souvent utilisé en cas de fièvre, ou de névralgies ou d’autres afflictions. Concernant la dose maximale, pour un adulte, elle est estimée à 4 g par jour. Pour un enfant, elle devrait être comprise entre 10 à 15 mg par kilo. Dans une journée, la prise ne doit pas excéder quatre fois. À noter qu’il faut attendre au moins quatre heures entre chaque prise. Il faut surtout prendre en considération le fait que la dose létale avoisine la dose thérapeutique.
Le paracétamol et les maladies cardiaques
Le paracétamol est utilisé couramment et on le trouve habituellement dans la boite à pharmacie. Dans la majorité des cas, on l’utilise sans prendre conscience des effets qu’il peut présenter par la suite. En effet, d’après des études récentes, prendre de manière fréquente le paracétamol accentuerait les dangers de maladies cardiovasculaires. Plus la consommation est conséquente, et réciproquement, le péril est plus important. Selon les études effectuées par François Chast, chef du service de pharmacie clinique à l’Hôpital Cochin-Hôtel Dieu, prendre plus de 3 grammes par jour au bout de deux semaines est très risquée.
Le paracétamol et les problèmes de foie
Sur la base des informations fournies par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le fait de prendre en une seule de 10 à 15 grammes de paracétamol peut engendrer une nécrose hépatique. Il s’agit d’une maladie à la fois dangereuse et mortelle. En France, le paracétamol est connu comme l’une des principales causes de la greffe du foie. Un mauvais dosage peut amener à la destruction intégrale du foie. En outre, combiné avec de l’alcool, le paracétamol peut stimuler une hépatite médicamenteuse désignée comme fulminante.
Les signes d’une intoxication au paracétamol ?
Les intoxications liées au paracétamol n’apparaissent qu’au bout de plusieurs jours à compter du moment où on l’a pris. Effectivement, c’est l’équivalent du temps pour que le produit toxique se dégrade et s’entasse dans le foie. Les premiers symptômes se traduisent éventuellement à travers de maux de ventre, accompagnés de nausées. Si on est en présence d’encéphalite hépatique, le patient peut même afficher des signes neurologiques, voire des confusions, ou encore un engourdissement. L’utilisation du paracétamol pourrait être envisagée pour un traitement de courte durée, et sur la base des symptômes.